Rapprochons-nous de la capitale avec Semeur of
Love, une ferme urbaine productive et durable dédiée à la culture de légumes,
micropousses, de plantes aromatiques rares, de fleurs de courgettes et de
condiments, portée par l’entreprise Wesh Grow.
Elle se situe à Saint-Ouen-Sur-Seine , ce projet lauréat Parisculteurs
saison 4 a été inauguré en Juillet 2025. Le projet comprend une serre, une zone
de préservation de la biodiversité et des planches de culture et un bâtiment
pour accueillir le public afin de sensibiliser aux enjeux et techniques de
l’agriculture durable
. La production est vendue en circuits courts, principalement
à des épiceries, des restaurants, sur les marchés et aux habitants de
Saint-Ouen.
Le mot de Laurent Couraudon Fondateur de Wesh
Grow :
«
Nous avons préféré faire pousser des herbes sur les toits plutôt que des
stories sur Insta. »
Entrons à Paris par le bois de Vincennes, où a été
inaugurée en Août dernier la « Pépinière de l’Est », un
projet d’agriculture urbaine à visée productive, pédagogique et sociale porté
par l’association Interface Formation.
Sur un terrain de 1 000 m² en plein bois de
Vincennes, deux parcelles complémentaires, en pleine terre, prennent vie : une
pépinière avec une serre tunnel et des prairies mellifères d’un côté, et un
verger de fruitiers franciliens et une haie champêtre de l’autre. Ce projet
associe production durable de fruits, légumes, plants, lieu refuge pour la
biodiversité, activités de sensibilisation à l’alimentation durable et
insertion professionnelle via l’agriculture urbaine.
L’installation ce nouveau projet Parisculteurs confirme
que le Bois de Vincennes est un lieu incontournable de production agricole à
Paris, rassemblant plusieurs projets d’agriculture urbaine professionnelle, l’Ecole
du Breuil ou la Ferme de Paris.
Le mot des porteurs de projet :
« Nous
sommes à la recherche du modèle agricole le plus complet et le plus vertueux
possible et être capable de couvrir entièrement notre besoin en plants
maraîchers grâce à une pépinière, transporter ces plants en vélo-cargo jusqu’à
notre parcelle (à la ferme de Paris NDLR), diversifier notre production avec
l’implantation d’un verger est une occasion unique de s’en approcher. »
Continuons notre parcours à l’est de Paris avec
deux projets d’agriculture urbaine installés sur des toitures d’établissements scolaires
situés à moins de 1 400 m l’un de l’autre.
D’abord, la ferme aromatique portée par la société
Hydropousse, nichée sur la terrasse de 800 m² du collège Pilâtre de Rozier et
inauguré en Juin 2025.
Ce projet issu de la saison 5 des Parisculteurs, vise à cultiver
une cinquantaine de variétés de plantes aromatiques, de micropousses et de
fleurs comestibles destinées à être vendues à des restaurants parisiens.
Hydropousse y développe une production agricole
durable, en circuits courts et d’ultra proximité ainsi que des activités
pédagogiques destinées à sensibiliser les équipes et élèves du collèges à
l’agriculture durable et au mieux manger.
Le mot des porteurs de projet :
« La situation
géographique privilégiée du site fait de ce lieu un point de contact et
d'échanges directs avec nos clients restaurateurs qui peuvent goûter aux
plantes directement sur place. Bien plus qu’un lieu de production, c‘est
un espace où plus de 20 variétés différentes cohabitent et créent de la
diversité en milieu urbain. »
Pour finir, rendez-vous sur le toit de l’École de Bercy, où l’association
Dessine l’Espoir développe depuis près de 10
ans le projet de La Traversine, lauréat de la première saison des
Parisculteurs.
Inauguré sous sa nouvelle forme, et après d’importants travaux en Aout
2025, ce jardin pédagogique associe agroécologie, permaculture et échanges
interculturels avec des écoles au Burkina Faso, au Sénégal, en Afrique du Sud
et au Swaziland, permettant aux enfants de partager leurs expériences autour du jardin.
Installé sur un toit-terrasse de 270 m², ce jardin pédagogique est
ouvert aux enfants de l’école durant les temps périscolaires et l’été et leur propose
des activités autour de l’agriculture durable, du compost, du cycle de vie des
plantes et de la découverte des auxiliaires du jardin.
Économe en eau et en énergie, La Traversine produit des petits fruits,
des fleurs et plantes ornementales, distribués localement, tout en
sensibilisant les jeunes générations à une alimentation saine et durable.
Le mot des porteurs de projet :
« Le Jardin de la Traversine est maintenant adopté par les enfants de
l'école, qui le connaissent depuis la maternelle, pour la plupart et le
retrouvent avec plaisir pendant leur scolarité de l'élémentaire.
On sent un attachement des enfants, fiers d'y avoir contribuer et de le
voir s'étoffer. C'est aussi un lieu de détente, d'apprentissage en plein air,
de découverte de la biodiversité, une parenthèse hebdomadaire utile et
appréciée. »